Le secret le mieux gardé de l’époque avec le QI d’un sympathisant du FN,c’est à dire la musique d’UNWALKERS, est enfin révélé au monde ébahi.
N’ayez crainte cette oeuvre pionnière n’irritera pas les oreilles et finalement souffrir de problèmes d’audition peut être,pour une fois, un atout non négligeable pour une écoute musicale.
Si le Blues,le Rock,le Boogie, la Power Pop, le Punk, le Post-punk, le Very old Punk aussi et ce qui ne peut être vraisemblablement que du folklore rudimentaire isérois sont des influences visibles mais parfaitement assimilées pour mieux offrir une somptueuse musique des Dieux, il n’en demeure pas moins que l’influence majeure, et depuis les débuts du band, reste le célèbre inspirateur du rock Jack Daniels ainsi  que dans une moindre mesure son alter ego européen Johnny Walker.
Daniels et Walker sont toujours aux côtés du groupe de l’écriture à la touche finale en passant par ces soirées  dans des salles obscures où il faut gagner son concert à la sueur de son front et au sang sur ses doigts sacrifiés à l’autel du rock par une Gibson redevenue sauvage sous l’emprise majestueuse de Dominique Bouchard avec qui Ronnie Van Zandt aurait tellement aimé jouer.
Cet album où le groupe s’est mis à nu ( juste une image,je vous rassure) a les flagrances viriles,brutes et sauvages de ces ambiances  de fièvre et de danger où tout peut arriver mais aussi du vécu de bastons dans les bars minables viennois, de tonneaux en Clio, de cavalcades pittoresques en slibard et marcel sur les rochers de l’Atlantique et de beaucoup d’autres moments plus intimes que je tairai.
Refusant de toutes temps les sirènes des Majors, Unwalkers reste un des fleurons de l’Indie iséroise et chacune de leurs interventions déclenche un plan d’alerte en préfecture où on se souvient avec effroi des incidents émaillant les concerts sulfureux du groupe à la Semaine du Cochon du Lidl de Givors en mai 2008 comme à la Spéciale Rentrée 2012 du Leader Price de Vienne.
Se voulant avant tout un album pour guider une jeunesse déboussolée par de fausses icônes modernes, « Kill is all you need » allie l’élégance et la noblesse de John Lyndon à la finesse du discours et  la conscience politique de Joe Strummer.
Un recueil de nouvelles d’auteurs français est inclus avec l’album pour apporter une touche littéraire et poétique ultime à un album brillant, sorte d’aboutissement,de synthèse mélodique et gracieuse de plusieurs siècles de culture française d’élite et permettant au boss d’affirmer une fois de plus haut et fort à la face du monde son mantra resté obscur pour la totalité des psychologues scolaires venus au chevet d’un ado violent perturbé par un acné bondissant et une fascination qui ne l’a jamais quitté pour les artistes morts.
« keupon,pas con! »
Wollanup.
Teaser et reportage sur la naissance de l’album.
PS: 10 euros,le CD + le recueil!
S’il vous plait,achetez-le , il me saoule avec son album depuis plus d’un an.