Le genre du roman policier nous a habitués aux trafics en tout genre : drogue – humains – œuvres d’art, et cetera. Mais nous a familiarisés avec le trafic de coquillages ? Les huîtres en l’occurrence.

Comme vous vous en doutez ce mollusque a attisé notre curiosité.

La Pointe, un quartier pittoresque de Sète, petit port sur l’étang de Thau. Trois figures locales pas très recommandables ont disparu : le plus gros producteur d’huîtres du bassin, le patron proxénète du café de La Pointe et un petit malfrat coutumier des mauvais coups. La gendarmerie relie ces disparitions aux vols et trafics de coquillages qui se multiplient sur la lagune. Ce n’est pas l’avis de Marceline, vieille militante éco-féministe, qui oriente l’opinion sur les événements pour le moins bizarres qui surviennent depuis quelques temps dans le coin : morts suspectes d’animaux, pluies de pelotes de filaments, odeurs pestilentielles certains jours…

Effectivement, les huîtres nous ont aidés dans le choix de lire ce roman. Mais il serait bien triste de réduire Le vrai du faux et même pire à une histoire de coquillages. Continue reading