Sur un riff de guitare implacablement balancé par Sitting Bull Plastic paraît Lola Black. La star n°1 du heavy métal. Silhouette nerveuse, féline, électrifiée qui erre dans la nuit percée d’incandescences. Assassinée, enlevée, retirée du monde pour communier avec le grand esprit de la forêt? Nul ne le sait

Alba et Serge Gorodish suivent sa trace, d’autant plus qu’il y a du fric à toucher : 1 million de dollars…

Entre néo-polar et hard boiled, l’auteur nous transporte sur un ciment basique connu mais solide. L’ambiance générale et son style nous rappelle ses comparses de l’époque, Manchette, Fajardie et consorts. Son intrigue à la recherche de la diva du métal, façon Nina Hagen, direct et sans ambages démontre aussi que l’auteur possédait cette science de l’écriture tout terrain!

 

Petit éclairage sur l’auteur:

Daniel Odier, né le 17 mai 1945 à Genève en Suisse, est un écrivain, poète, romancier et essayiste suisse, également promoteur du shivaïsme cachemirien. Il a aussi publié des romans policiers sous son patronyme et sous le pseudonyme Delacorta.Odier fait des études aux Beaux-Arts de Rome, mais il abandonne la peinture pour l’écriture. Il devient en 1979 professeur de littérature comparée à l’Université de Tulsa, en Oklahoma. Il entreprend très tôt de nombreux voyages en Amérique du Sud, en Asie, et surtout en Himalaya, qui lui inspirent ses essais et poèmes.

Chouchou