« Il a seize ans, une gueule d’ange, un avenir tout tracé. Un jour, il se rend compte qu’il peut tuer sans le moindre scrupule. Un monde nouveau s’offre à lui…

Davide a eu une enfance choyée et sans histoires. Un soir, lors d’une fête, il est kidnappé et enfermé à l’arrière d’un camion. Tapi dans le noir, un inconnu lui saute dessus et tente de le massacrer. Terrorisé, Davide agit par réflexe et tue son adversaire. Il est alors conduit dans une cave, où il rejoint d’autres prisonniers. Comme lui, ils sont là pour s’entraîner à combattre et intégrer un jour l’élite des tueurs. Abasourdi, Davide comprend que son seul moyen de survie est de tuer. Il remporte chacun de ses combats. Un jour il décide de s’enfuir, mais l’organisation ne l’entend pas de cette oreille…
Naît-on assassin? C’est la question que se pose Davide tout au long du roman lorsqu’il découvre qu’il peut tuer avec ses poings sans le moindre scrupule.

C’est la question que se pose Davide tout au long du roman lorsqu’il découvre qu’il peut tuer avec ses poings sans le moindre scrupule. »

Si l’auteure s’ingénie à tremper sa plume dans le fiel ses esquisses pugilistiques létales ne cherchent pas à nous rebuter. Elle nous laisse maîtres de nos émotions, de nos images sans inférer sur nos esprits.

Cette qualité nous invitant à diriger notre lecture en disposant d’anfractuosités, de pitons pour assurer nos appuis. La navigation dans cet écrit limpide nous réconforte à cette littérature noire qui ne se veut ni moralisatrice ni interventionniste. On peut alors classer Barbato dans le camp des Behavioriste.

Le bouquin scindé en trois volets nous projette violemment dans la destinée et la furie d’un ange vengeur, où la filation forcée de Davide et Minuto sert d’alibi à une quête euristique d’identité tapie dans un subconscient .

Ecrit vénéneux, lourd par son fond, mais un réel plaisir littéraire. Attention à ne pas mettre dans tout les métacarpes !

Chouchou.