« Guennadi Milioutine, Alexandre Ivanovitch Goussev, Stepane Kobiakov, Sachka Lepiokhine… Dans le village de Rybatchi, tous sont chasseurs, pêcheurs, tous sont braconniers. Ils aimeraient pouvoir acheter une licence pour vendre légalement la récolte de ces mois passés au cœur de la taïga… Mais la milice veille. Et pour elle, il est bien plus avantageux de maintenir ces hommes dans l’illégalité afin de les racketter. Jusqu’à ce que Kobiakov décide de ne pas céder les 20 %. Et ce qui n’était qu’une rébellion inoffensive devient un fait politique lorsqu’un groupe d’officiers de l’OMON, redoutée unité spéciale anti-émeute de la police russe, débarque dans le bourg pour rétablir l’ordre. Que faire ? Se soumettre ou partir dans la taïga, se refaire une vie ? »

La quatrième de couverture réussie est une aubaine pour le chroniqueur qui n’a pas envie de paraphraser l’ auteur mais uniquement donner envie de lire le bouquin. Et là, j’ai envie que ce roman rencontre son public qui peut être très diversifié dans ses goûts tant la qualité ,sous de multiples formes, est au rendez-vous d’un grand premier roman. Et donc quand un bouquin aux antipodes de vos modestes horizons littéraires, vous prend de la sorte, c’est tout simplement une petite extase. Continue reading