Claire Duvivier est l’une des deux fondatrices avec Estelle Durand de la maison d’édition Asphalte dont l’esprit créatif se tourne vers la littérature urbaine, la contre-culture et les bouquins qui font voyager. Leur catalogue de grande qualité porte énormément l’empreinte de l’Amérique mais celle qui parle plutôt espagnol et portugais, ce qui nous permet d’élargir le questionnaire à l’ensemble du continent.
Première prise de conscience d’une attirance pour l’Amérique
Je ne me souviens pas… c’est que c’est solidement ancré dans mon inconscient ! En tout cas, cette attirance se limitait pendant mon adolescence à l’Amérique du Nord et plus précisément aux États-Unis, avant de basculer peu à peu du côté de l’Amérique du Sud, comme cela peut se voir dans le catalogue d’Asphalte.
Une image
Cette photographie de Philip-Lorca diCorcia (qui n’est pas sans évoquer un célèbre tableau…)
Un événement marquant
Comme pas mal de monde, je dirais le 11 septembre 2001…
Un roman
« Cent ans de solitude » de Garcia Marquez : pour moi c’est vraiment LE great american novel.
Un auteur
Paul Auster : j’ai dévoré tous ses romans ado, et c’est le premier auteur que j’ai lu en anglais.
Un film
« Trois enterrements » : un film de frontière…
Un réalisateur
Orson Welles, sans hésiter. Un autre film de frontière, tiens, La Soif du mal…
Un disque
Highway 61 Revisited.
Un musicien ou un groupe
Je fais mon coming-out : j’aime Bob Dylan, j’adore Bob Dylan, j’écoute Bob Dylan depuis mon adolescence. S’il te plaît meurtrière année 2016, laisse Bob Dylan tranquille.
Un personnage de fiction
Randall Flagg. J’ai toujours préféré les supervilains aux superhéros !
Un personnage historique
Harriet Tubman
Une personnalité actuelle
David Graeber
Une ville, une région
Je n’ai fait qu’une visite éclair à Buenos Aires, mais elle m’a suffi à nourrir l’obsession que j’ai pour cette ville !
Un souvenir, une anecdote
Une soirée post-marathon de New York à engloutir des travers de bœuf dans une pure gargote (je précise que ce n’est pas moi qui ai couru ledit marathon…)
Le meilleur de l’Amérique
Les contrastes ! Ces grands espaces (grandes plaines, déserts et pampa) qui séparent d’immenses mégapoles (Mexico-New York-Buenos Aires)…
le pire de l’Amérique
Réponse potache : les Starbucks et les Oreo.
Un vœu, une envie, une phrase.
Mon vœu, c’est qu’on commence à voir l’Amérique comme un continent, pas comme un pays 😉
Réalisé par mail en mai 2016.Sincères remerciements.
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