Fabrice Rose est un ancien braqueur, qui a fait la promesse à sa fille de ne pas récidiver. Il s’est donc tourné vers l’écriture et nous offre un premier roman dont le fond est très proche de sa propre vie.
C’est l’histoire d’Alex, jeune artiste parisienne, fille d’un braqueur en cavale, qui se retrouve mêlée malgré elle à une histoire rocambolesque et sanglante. Son petit ami, Ludo, jeune anarchiste se retrouve dans les locaux de la PJ en même temps qu’un terroriste confirmé. Ni une ni deux, Ludo profite de l’agitation ambiante pour s’enfuir par la fenêtre et voler au passage un sac contenant 120 000 euros : l’argent récolté par le groupuscule islamiste pour financer leurs actions.
Ludo aurait mieux fait de s’abstenir, et encore plus de planquer l’argent chez Alex, qu’il mêle malgré elle à cette histoire. Elle qui ne rêve que d’une vie de bohème, entre son art et ses amis se retrouve au milieu d’une vendetta sanglante entre des fanatiques, et des truands.
S’en suit une cavalcade rocambolesque où chaque protagoniste est à la recherche de cet argent. On croise une multitude de personnages : des skinheads, des islamistes enragés, des gangsters à l’ancienne hauts en couleur, un tête de brique, en référence à Snatch, aussi fou que celui du film, des enragés, et des opportunistes.
La narration se place systématiquement à la place du personnage que l’on suit. L’histoire est ébouriffante et du coup assez drôle. Les personnages, parfois tellement burlesque que l’humour permet de prendre le contrepied de l’histoire.
Malheureusement, je n’ai pas réussi véritablement à entrer dans cette aventure. Le style de l’écriture ne m’a pas emportée et je suis restée spectatrice de l’histoire que je lisais. Je n’ai pas réussi à passer ce cap. Comme quand on lit une BD, il faut que les dessins vous parlent et accompagnent l’histoire, ils servent celle-ci. Dans un roman, ce ne sont pas les dessins mais le style qui doit avoir un ton qui vous transporte. Ce positionnement est totalement subjectif, je le reconnais volontiers.
Je vous laisse donc juger par vous-même, nul doute que certains sauront être emportés, quant à moi je suis malheureusement restée à côté…
Marie-Laure.
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