Traduction: François Maspero.

 

Je ne vais pas jouer les biographes et ce serait vous manquer de respect. Si vous venez par ici régulièrement, vous savez, bien qu’on ne l’ait jamais chroniqué encore, que Sepulveda, c’est notre came et qui se ressemble s’assemble, dit-on, vous connaissez inévitablement « le vieux qui lisait des histoires d’amour », « histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler » entre autres. Sorti en 1994, « un nom de torero » est réédité cette année car Sepulveda, plus de vingt ans après, a écrit une suite sublime, « la fin de l’histoire », chroniquée aussi dans la semaine.

Luis Sepulveda, grand conteur chilien a connu l’emprisonnement pendant deux ans sous Pinochet et c’est l’aspect politique et noir de son œuvre qu’il met ici en avant dans un roman, un peu dans la même veine et les thématiques que « l’ombre de ce que nous avons été ». Continue reading