Traduction : Caroline Nicolas.

Vicki Pettersson est une auteure américaine qui est née et a grandi à Las Vegas. Elle a écrit principalement des livres d’urban fantasy. Ce roman, le premier publié par Sonatine est un thriller.

« Une femme. Une route. Un tueur.

Au cœur de l’été, Kristine Rush et son fiancé, Daniel, quittent Los Angeles pour passer un week-end en amoureux, près du lac Arrowhead. En traversant la fournaise du désert de Mojave, ils s’arrêtent sur une aire de repos déserte. Dans les toilettes, Kristine se fait agresser par un inconnu qui la laisse inconsciente. Lorsqu’elle revient à elle, la voiture est toujours là, mais Daniel a disparu. Que faire ? Elle ne va pas avoir le choix. Son agresseur, par l’intermédiaire du portable de Daniel, va lui assigner des tâches plus terribles les unes que les autres, la menaçant de tuer son fiancé si elle ne lui obéit pas ou si elle demande de l’aide. Commence alors un véritable voyage au bout de l’enfer entre casinos criards de bord de route et aires de repos désolées et lugubres. Jusqu’où ira Kristine pour sauver Daniel ? Lorsqu’elle réalise que son interlocuteur sait tout d’elle, y compris ses secrets les plus intimes, la partie devient plus intrigante encore. Qui est-il ? Et quelles sont ses réelles motivations ? »

« Survivre » est un thriller pur et dur, une fois qu’on le commence, on a du mal à s’arrêter, le rythme est haletant, les actions s’enchaînent rapidement et on n’a pas le temps de souffler, c’est extrêmement bien fait. On tremble, d’autant plus qu’on se rend compte rapidement que, forcément, la fille de dix ans de Kristine va être mêlée à cette sombre histoire… On devine vite qui est le tueur. La tension et l’horreur montent dans des scènes qui se succèdent à un train d’enfer comme dans un film d’action hollywoodien. Je me suis sentie comme prise en otage: ce genre de bouquins n’est pas trop ma tasse de thé, mais emportée par le suspense, je l’ai lu en entier et pratiquement d’une traite. Vicki Pettersson connaît son affaire.

Bon, c’est vraiment haletant, pas de problème. C’est vraiment horrible, ça peut ne pas me gêner. On est happé de belle manière, mais à part cela, ça n’amène pas grand-chose.  Vicki Pettersson est dans l’action et elle le fait très bien mais ses personnages manquent de profondeur, on ne connaît pas vraiment les motivations de ce tueur, où tout du moins elles sont plutôt légères. Même le personnage de Kristine paraît un peu superficiel, on se rend vite compte que ce n’est pas la première fois qu’elle affronte quelque chose de difficile et cette histoire-là sera révélée aussi mais elle n’est pas assez approfondie à mon goût et elle m’a également laissée sur ma faim.

Ce qu’on voit bien par contre c’est la force quasi-animale que va déployer Kristine pour se sauver et sauver son enfant, elle saura puiser la volonté et l’énergie de se battre au fond d’elle-même, puisqu’elle l’a déjà fait…

Il y a sans doute des amateurs pour ce genre d’histoire et si une action à rebondissements et à suspense suffisent c’est un roman très bien fait.

Raccoon