Ron Rash est très certainement une des plus belles plumes américaines de l’époque. Depuis dix ans, il nous raconte des drames, des histoires de gens de sa région la Caroline. Situant souvent ses intrigues dans le passé, il laisse à son collègue David Joy tout loisir de raconter avec aussi beaucoup de talent des histoires plus récentes, plus noires, animées par le désastre de la came dans ces régions montagneuses un peu perdues que les deux auteurs chérissent et peignent de si belle manière.
Ron Rash raconte le destin de gens de chez lui, ordinaires, et qui vivent des tragédies qui les dépassent. Certains romans sont très noirs, d’autres beaucoup moins ou encore quasiment pas comme Une tombe pour deux. Le seul épisode violent se situe au tout début avec un corps à corps dantesque, à l’arme blanche, de deux soldats sur un lac gelé en Corée en 1955. Auparavant, une épigraphe de Giono montre l’esprit du roman. « Tout ce que vous entassez hors de votre cœur est perdu. »
« Les Hampton, propriétaires de vastes terres, de la scierie et du magasin général de Blowing Rock, petite ville de Caroline du Nord, désapprouvent l’amitié que leur fils Jacob porte à Blackburn, croque-mort défiguré et boiteux à la suite d’une polio. Et plus fortement encore son mariage avec la très jeune Naomi, fille d’un paysan sans le sou. Profitant de l’éloignement de Jacob, parti combattre en Corée après avoir confié Naomi à son ami, ils élaborent un plan inqualifiable justifié à leurs yeux par une certaine idée de l’amour parental. En fait, il s’agit surtout de protéger leurs intérêts et l’honneur de la famille. »
Il serait criminel d’en dévoiler plus sur cette cruelle supercherie. La grande question posée ici par Rash est tout simplement : jusqu’où sommes-nous capables d’aller par amour ? Dans le bien mais également dans le mal… comme l’auteur n’aura de cesse de nous le démontrer tout au long de ce roman bouleversant. On peut légèrement regretter le titre français qui donne une petite impression de western spaghetti qu’il n’est nullement et qui met en pleine lumière le couple Jacob et Naomi, particulièrement touchant. Mais le titre original The Caretaker éclairait beaucoup plus Blackburn, gardien de cimetière, pauvre môme malade, défiguré par la polio, à l’âme noble qui va prendre soin de Naomi puis de Jacob, ses seuls amis.
Roman admirable, habité par une grâce à laquelle Ron Rash nous a souvent habitués, Une tombe pour deux ravira tous les amateurs de sa plume et laissera peut-être sur leur faim les lecteurs plus avides de noirceur.
Trois ans qu’on n’avait plus de nouvelles de Ron Rash et de sa Caroline du Nord qu’il nous raconte roman après roman, celle d’aujourd’hui comme celle d’autrefois. Il était déjà présent dans la collection La Noire avec Un silence brutal et il y revient avec un recueil de nouvelles intitulé Plus bas dans la vallée, du nom de la plus longue des sept nouvellesqui signe le retour de Serena, terrible adepte du capitalisme barbare pour qui la fin justifie vraiment tous les moyens. Son histoire est racontée dans un roman éponyme édité au Masque en 2011. Ce retour de l’héroïne du plus noir des Rash ravira tous les lecteurs du roman mais peut-être qu’il laissera un tout petit peu sur le bord ceux qui découvrent cette très dangereuse personne.
Mais ce n’est pas une raison d’attendre d’avoir lu le roman pour apprécier pleinement ce bel ouvrage. D’abord, c’est du Ron Rash et le monsieur manie la plume de manière experte et souvent très poétique. Je pense avoir dit déjà la gentillesse de cet homme quand on le rencontre et ses romans, à la périphérie du Noir, sont également souvent très touchants.
Et dans ce difficile exercice de la nouvelle, Ron Rash montre une fois de plus son talent de conteur. Regroupées sous un titre général Quelques récits des Appalaches, ses six nouvelles racontent des moments extraordinaires de vies ordinaires, des gens comme tout le monde avec leurs forces et leurs faiblesses dans les Appalaches certes mais plus précisément en Caroline du Nord. C’est donc dans ces petits formats que le talent de conteur doit être particulièrement visible, et il l’est, il saute aux yeux. Ron Rash nous embarque dans six univers différents avec néanmoins une certaine préférence pour les berges des rivières mais ce n’est pas nouveau. On retrouve le lyrisme, la musique de ses romans, la pudeur devant la tragédie souvent présente, parfois évitée mais aussi et surtout, on découvre un humour particulièrement noir qu’on n’a pas été habitué à lire chez lui.
Précédant un touchant et burlesque Leurs yeux anciens et brillants, sorte de Le vieil homme et la mer version appalachienne, Une sorte de miracle est un petit joyau d’humour noir. Dans cette histoire, Baroque et Marlboro, deux grosses feignasses de 24 ans squattent chez leur beau-père qui veut se débarrasser d’eux et cela ne va pas bien se passer du tout. Denton va essayer de les motiver pour trouver un emploi puis de dégoûter de la Caroline en hiver ces deux inutiles venus de Floride mais ça va partir en sucette. De l’humour redneck pur jus, du white trash qui semble sorti du “manuel du hors-la-loi” de Daniel Woodrell.
“Elle les avait emmenés passer une journée à la clinique, et maintenant elle leur faisait regarder les émissions médicales à la télé. Ça pourrait les inspirer, soutenait-elle, bien que de l’avis de Denton un bon coup de pied dans leurs grosculs avait plus de chance de donner des résultats.”
Un petit bonheur de recueil pour aller voir ailleurs un peu. De jolies histoires de vie, de mort aussi mais pas trop rudes néanmoins.
Au milieu des années 2000, devant la méforme de la SN, Aurélien Masson, son éditeur avait décidé d’abandonner la collection La Noire, préférant limiter le nombre de sorties et se concentrer sur une seule collection, sur l’icône du polar français à sauver.
La Noire, c’était un peu le panthéon de la littérature noire ricaine: James Crumley, Cormac McCarthy, Harry Crews, Chris Offutt, Larry Brown, James Sallis… et de divines surprises comme “Envoie moi au ciel Scotty”, “Les cafards n’ont pas de roi”… le nirvana pour tout amateur de polars ricains.
Son retour cette année est initié par les deux nouvelles boss de la SN Stéfanie Delestré et Marie-Caroline Aubert et chacune y a mis sa patte pour illustrer cette renaissance, ma foi, très bienvenue. Côté français, on démarre par la réédition de “Nadine Mouque” d’Hervé Prudon décédé prématurément en 2017 dont JLM nous parlera demain avec passion et talent. Chez les Ricains, décédé également, William Gay, le maître du “southern gothic”, l’auteur du brillant “La Mort au crépuscule” renaît avec l’inédit et féroce “Stoneburner”, laissé dans un tiroir à l’époque parce que l’auteur trouvait qu’il ressemblait à “ No country for old men” et ne voulait pas faire de l’ombre à son ami McCarthy.
Mais la Noire n’est pas le caveau de la littérature noire. Et s’il est bien un auteur qui saura redonner des lettres de noblesse à la collection, c’est bien Ron Rash. Découvert par Marie-Caroline Aubert quand elle travaillait au Masque, le destin de l’Américain dans l’édition française est lié à celui de l’éditrice, allant ensuite au Seuil pour arriver chez Gallimard. Je suis sûr que le grand écrivain de Caroline du Nord est heureux d’inaugurer ce nouveau cycle français et cette collection aux côtés de son grand ami William Gay dont il m’avait abondamment parlé en des termes très élogieux, admiratifs, chaleureux, lors d’une rencontre il y a quelques années.
“Un monde est en train de s’effacer pour laisser la place à un autre. Le shérif Les, à trois semaines de la retraite, et Becky, poétesse obsédée par la protection de la nature, incarnent le premier. Chacun à sa manière va tenter de protéger Gerald, irréductible vieillard amoureux des truites, contre le représentant des nouvelles valeurs, Tucker. L’homme d’affaires, qui loue fort cher son coin de rivière à des citadins venus goûter les joies de la pêche en milieu sauvage, accuse Gerald d’avoir versé du kérosène dans l’eau, mettant ainsi son affaire en péril.”
Un nouveau roman de Ron Rash et peu importe l’éditeur est déjà en soi un petit événement, la qualité de son écriture étant maintenant universellement connue et reconnue. Les amateurs d’intrigues policières, pointues ou nerveuses savent depuis longtemps que ce n’est pas spécialement la tasse de thé de l’auteur. Comme tous les grands auteurs de Noir, Rash s’intéresse avant tout à tout ce qui vit autour de l’intrigue, l’immuable, les pierres, les gens, les vies, la campagne, la montagne, la nature et comme à son habitude “au milieu coule une rivière”.
Ron Rash sait créer des personnages, des destins, des vies qu’on n’oublie pas et qui nous interpellent par leurs réponses à l’adversité du moment ou d’une vie entière. Les, le sheriff, principal témoin de la ruralité de ce coin de Caroline et Becky, la voix de la poésie diffusée par Ron Rash sont magnifiques, grands, humainement remarquables comme leur créateur. Et on retrouve bien sûr l’amour des Appalaches, l’amour de ces montagnards, la nature décrite elle aussi avec beaucoup de tendresse et de respect. Mais Rash ne fait pas dans l’angélisme et ne cache rien de l’isolement, de la crise de l’emploi, des ravages de la meth pour les addicts bien sûr mais surtout pour les proches et les familles.
Par le passé, j’ai émis certaines réserves sur des romans de Ron Rash, celui-ci est parfait sur le fond comme sur la forme, sur le rythme comme sur la mélodie, un petit bijou noir comme “Willnot” de James Sallis avec qui il partage une grande humanité.
Précieux.
Wollanup.
“Dreaming of cool rivers and tall grass”, Bill Callahan.
Ron rash est un écrivain qu’on ne présente plus à ceux qui aiment la littérature actuelle américaine. La qualité de ses romans et l’humanité qui ressort de l’homme quand on le rencontre plaident énormément en sa faveur. Il a aussi une vie de poète et cela donne des passages descriptifs souvent magnifiques dans des romans magnifiquement pensés, organisés et écrits de main de maître parlant de la Caroline du Nord où il a toujours vécu et où il enseigne la culture appalachienne, l’amour qu’il a pour ses terres natales. Assurément un auteur et un homme formidables et je m’en veux énormément de ne pas plus apprécier son œuvre et je m’en expliquerai plus tard car la raison de mes réticences est encore visible dans ce nouveau livre, une nouvelle fois, enchanteur.
Dans une petite ville paisible au cœur des Appalaches, la rivière vient de déposer sur la grève une poignée d’ossements, ayant appartenu à une jeune femme. Elle s’appelait Ligeia, et personne n’avait plus entendu parler d’elle depuis un demi-siècle.
1967 : le summer of love. Ligeia débarque de Floride avec l’insouciance et la sensualité de sa jeunesse, avide de plaisirs et de liberté. C’est l’époque des communautés hippies, du Vietnam, de la drogue, du sexe et du Grateful Dead. Deux frères, Bill et Eugene, qui vivent bien loin de ces révolutions, sous la coupe d’un grand-père tyrannique et conservateur, vont se laisser séduire par Ligeia la sirène et emporter dans le tourbillon des tentations.
Le roman est porté d’entrée par un titre français génial « par le vent pleuré », rimant tragiquement avec « par le sang versé » et laissant un voile de mystère sur une intrigue qui lorgne beaucoup plus que d’habitude vers le polar, un mystère que ne propose pas le titre original « the risen » beaucoup plus évocateur pour le lecteur une fois qu’il a lu le bel incipit d’un magistral premier chapitre.
« Dès le début, la faculté d’apparaître et de disparaître qu’avait Ligeia a semblé magique. La première fois, il y a de cela quarante-six ans, c’était à Panther Creek, l’été qui a précédé mon entrée en première. »
Dans ce premier chapitre éblouissant de classe, « la ressuscitée » du titre américain arrive telle une apparition divine, une sirène, une naïade et sa rencontre avec les deux frères en 1969 fera d’eux, à leur corps défendant, des hommes, des êtres de passion pour l’un et de pragmatisme pour l’autre. Les autres personnages importants, le grand père, le père défunt, tout est noté, signalé, tous les ressorts importants de la tragédie sont posés de manière simple, naturelle, limpide, coulant de source dirons-nous dans une nouvelle histoire au bord de l’eau comme cela devient vraiment une habitude chez Ron Rash. Pour terminer ce magnifique tour préliminaire de l’horizon proposé l’auteur finit par nous projeter de nos jours quand Bill apprend la découverte macabre des ossements d’une certaine Jane Mosely.
Par la suite Rash alterne admirablement chapitres sur ce « Summer of love » de 67 qui débarque avec Ligeia dans ce coin perdu de Caroline deux ans après son explosion californienne et chapitres sur les quelques heures où Eugene cherche à savoir auprès de son frère Bill qui a autant réussi sa vie que lui l’a ratée ce qui a pu se produire plus de quatre décennies plus tôt… qui a tué Ligeia et pourquoi ?
La partie 69 est vibrante, sans aucun doute, des souvenirs de Ron rash qui avait 16 ans à l’époque et vivait sur ces terres. La musique du Grateful Dead, de Jefferson Airplane, de Steve Miller, des Doobie Brothers… les premières bières, l’amour libre, les cachetons pour planer, la weed, des rêves de liberté et peut-être bien l’amour. Tout est joliment, intelligemment, conté avec un souci de précision où transparait l’expérience, les bons souvenirs de temps insouciants et finalement heureux s’il n’y avait la terrible issue.
Très proche du schéma préférentiel de Thomas H. Cook avec cette « enquête » sous forme de « cold case », « par le vent pleuré » démarre comme un polar très prometteur mais cela ne dure pas et c’est toujours là que le bât blesse chez Rash… quand il décide de faire du polar. Cook, magicien du genre, va vous balader pendant de longs chapitres pour vous laisser complètement abasourdi, pantois, stupéfait par une ultime pirouette plausible mais totalement inattendue et rageante pour le lecteur bluffé, abusé alors qu’ici la découverte du coupable est bien trop précoce pour le lecteur un peu expérimenté, l’issue bien trop prévisible et le coup de théâtre final bien pauvre. Non, on ne lit pas Rash pour ses talents dans le polar.
Par contre, tous les personnages, Bill et Eugene, leur mère veuve sous la domination d’un beau-père symbole d’un patriarcat très dur, un grand-père proche du colonel du roman « le fils » de Phillip Meyer, Ligeia, la rebelle hippie, sont peints avec grâce par un Ron Rash qui par des phrases d’apparence simples ajoutent des indices utiles à la connaissance intime des personnes. Et puis quelle écriture, pas une ligne inutile, tout est pensé, réfléchi et le roman se lit d’une traite avant de créer de multiples sujets de réflexion sur ces choix qui orientent une vie, une famille un peu comme dans le très beau roman de Larry Watson « Montana 1948 ».
Fidèle à sa réputation justifiée, Ron rash offre, à nouveau et qui pourrait encore en douter, un roman magnifique d’humanité, d’une écriture et d’une construction virtuoses qui l’installent définitivement comme un grand écrivain de son époque.
« Le chant de la Tamassee » est le deuxième roman de Ron Rash, publié aux Etats-Unis en 2004. On ne présente plus Ron Rash, grand écrivain américain, il est né en Caroline du Sud et vit actuellement en Caroline du Nord. Il a reçu de nombreux prix dont le grand prix de littérature policière en 2014 pour « Une terre d’ombre ». Les livres de Rash sont toujours enracinés dans un territoire mais par son talent, son écriture où il mêle le noir et le tendre, il parvient toujours à leur donner une portée universelle. Ici encore, une fois de plus, il nous livre un magnifique roman, et j’ignore pourquoi il n’a pas été traduit plus tôt !
« La Tamassee, protégée par le Wild and Scenic Rivers Act, dessine une frontière entre la Caroline du Sud et la Géorgie. Ruth Kowalsky, 12 ans, venue pique-niquer en famille sur sa rive, fait le pari de poser un pied dans chaque État et se noie. Les plongeurs du cru ne parviennent pas à dégager son corps, coincé sous un rocher à proximité d’une chute. Inconscient des dangers encourus, son père décide de faire installer un barrage amovible qui permettra de détourner le cours de l’eau. Les environnementalistes locaux s’y opposent : l’opération perturbera l’état naturel de leur rivière, qui bénéficie du label « sauvage ». Les deux camps s’affrontent violemment tandis que le cirque médiatique se déchaîne de répugnante manière et que des enjeux plus importants que la digne sépulture d’une enfant apparaissent… »
Maggie Glenn, la narratrice est photographe de presse. Originaire du comté d’Oconee où s’est produit le drame, elle est chargée de couvrir cette affaire avec son collègue journaliste Allen Hemphill. Elle connaît parfaitement cette communauté de montagnards où elle a grandi et les deux mondes qui cohabitent autour de la Tamassee.
Les autochtones qui ne peuvent plus exploiter les ressources forestières autour de la rivière depuis qu’elle est classée : très religieux, soudés, ils prennent soin les uns des autres. Ils respectent la rivière, même s’ils l’exploitaient, ils en connaissent la puissance, craignent sa violence comme ils craignent Dieu, c’est d’ailleurs dans la rivière qu’ils se baptisent… Mais elle sait leur rigidité et leur brutalité quand on ne respecte pas leurs valeurs, elle a testé leur intolérance, notamment celle de son père (étouffant dans ces montagnes, elle est partie dès qu’elle a pu).
Les écolos, arrivés plus tard, qui se sont battus pour faire classer la rivière, menés par Luke leur leader charismatique, ancien amant de Maggie. Lui est mystique, la rivière est vivante, magique, passage entre la vie et la mort. Maggie a partagé son point de vue, partage encore ? Elle sait en tout cas que la rivière est fragile et que le moindre écart à cette protection, même provisoire créera un précédent qui permettra aux promoteurs et rapaces de tout poil qui guettent toujours, comme partout dans le monde la moindre occasion de se faire de l’argent.
Puis il y a les parents de la fillette noyée, effondrés de douleur, Allen, le reporter qui a perdu sa femme et sa fille et chez qui ce drame fait douloureusement écho, le constructeur du barrage, scientifique méprisant quelque peu les «culs-terreux » du coin et les politiques, puants, allant toujours dans le sens du vent !
Tout au long du roman, la tension monte. Rash réussit à créer une ambiance inextricable sans jamais tomber dans la facilité du manichéisme, tous ses personnages sont humains, vivants, crédibles, tous souffrent… mais la tension ne pourra retomber qu’après un déchainement de violence, forcément ! Maggie oscille entre toutes ses loyautés, position inconfortable s’il en est… Rash nous parle de culpabilité, de pardon…
Et ce n’est qu’un pan de l’histoire, s’y greffe également une histoire d’amour entre Maggie et Allen, l’histoire du père de Maggie… un roman très riche !
Avec bien sûr, cerise sur le gâteau, des pages magnifiques sur la rivière (attention : rivière aux Etats-Unis c’est quelque chose de bien plus grand et puissant que ce que ça évoque en France, voyez la couverture !). Et là, Rash est le roi ! Il décrit comme personne cette nature qui nous accueille et nous façonne !
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