Traduction: Philippe Bonnet.

« Gil Martins est un agent du FBI qui lutte contre le terrorisme depuis Houston, Texas. Il est le témoin quotidien d’actes de violence perpétrés par des extrémistes de toutes sortes. Autrefois croyant, la réalité cruelle de son travail le porte à remettre en question l’existence de Dieu, ce qui provoque de fortes tensions avec sa femme, Ruth.
   Lorsque plusieurs personnalités athées – dont un professeur de biologie, un obstétricien et un journaliste – sont victimes d’attentats aussi étranges qu’inexpliqués, Martins lance une enquête malgré le scepticisme de ses supérieurs… »

Inutile d’indiquer la fin de la quatrième de couverture puisqu’elle vous emmènerait à la moitié du roman, ce qui me semble bien exagéré. Quand bien même, l’aspect thriller du bouquin se développe dans la deuxième partie, la première, sans être explosive, vous permet de vous familiariser avec l’enquête et surtout avec le héros. Gil Martins, originaire d’Écosse a connu une adolescence sous le joug de la foi catholique, qu’il a abandonnée au profit du courant évangéliste pour une meilleure fusion avec sa femme Ruth. Et celle-ci le quitte en début de roman en arguant de son manque de foi qui en fait se rapproche beaucoup plus de l’athéisme. Ainsi, pendant cette partie, nous découvrons, au sein d’un enquête à laquelle lui seul croit, le tableau des croyances au Texas ainsi que certaines casseroles d’un clergé ricain si semblable à son homologue européen. Et ainsi, sur un ton moqueur, alerte, Philip Kerr, offre beaucoup de grain à moudre aux pourfendeurs des religions en général et aux opposants à la religion chrétienne et à ses extrémistes qu’il nomme les christianistes en particulier. Continue reading