Spies in Canaan

Traduction: Cécile Arnaud

“En 1973, Michael Miller, jeune diplomate timide, se retrouve en poste à Saigon alors que les États-Unis s’apprêtent à quitter le Viêt Nam. Travaillant comme gratte-papier dans une des multiples agences de renseignement présentes dans une ville sur le point de tomber aux mains du Viêt-cong, il donne l’impression d’évoluer dans une dimension parallèle, loin de la panique et de la violence ambiantes, jusqu’au moment où Ignatius Donovan le recrute officieusement pour le compte de la CIA… Quarante ans plus tard, Michael, devenu veuf peu de temps après avoir pris sa retraite, vit dans une maison trop grande pour lui au bord de l’Atlantique. S’il replonge dans ses souvenirs, c’est qu’il va devoir, au nom du passé, accomplir pour Donovan une dernière mission, quelque part sur la frontière mexicaine.”

Pour la première fois, je n’ai rien à vous dire sur ce roman. Je viens de le refermer et je ne sais pas encore si je l’ai aimé ou détesté… Je remets le bébé entre vos mains et vous appelle à l’aide.

Je suis preneur de toutes vos remarques au sujet de ce roman qui évoque l’espionnage du point de vue d’une personne recrutée par la CIA. J’ai suivi l’auteur jusqu’à Saïgon où j’ai vécu le départ des Américains dans l’urgence en 75, la fuite laissant derrière eux les Vietnamiens qui les avaient servis. J’ai voyagé avec lui dans le no man’s land de la frontière mexicaine de nos jours. J’en suis revenu. J’ai tourné la dernière page, relu la quatrième de couverture, me suis assis devant mon ordi et là rien. Incapable de dire un mot en bien ou en mal.

Qu’est-ce que David Park a bien pu vouloir dire dans cette histoire sur deux époques par ailleurs bien écrite ou plutôt qu’est ce que je n’ai absolument pas capté?

La panne !

Clete.