« Dans les fins fonds désolés du Vermont, la jeune Lilian est devenue la cible de Blackway, le truand local.
Son petit ami a préféré fuir, elle a décidé de rester.
Bien résolue à affronter celui qui la harcèle.
Alors que le shérif se révèle impuissant, Lilian se tourne vers un étrange cénacle.
Sous la houlette de Whizzer, ancien bûcheron en chaise roulante, quelques originaux de la région se réunissent chaque jour dans une scierie désaffectée pour disserter en sirotant des bières.
Devant la détermination de la jeune femme, Whizzer décide de l’aider en lui offrant les services de deux anges gardiens peu ordinaires : un vieillard malicieux, Lester, et un jeune garçon, Nate, plus baraqué que futé.
Avec eux, Lilian se met à la recherche de Blackway dans les sombres forêts qui entourent la ville pour s’expliquer avec lui.
De bar clandestin en repaire de camés, la journée qui s’annonce promet d’être mouvementée, l’affrontement final terrible. »

Viens avec moi c’est le jour où Lilian décide de tenir tête Blackway.
Blackway c’est la terreur locale d’un trou paumé du Vermont, Est Connardville comme dit l’ex de Lilian.
Blackway, ancien adjoint du shérif, fait ce qu’il veut, prend ce qu’il veut, quand il veut et il a jeté son dévolu sur Lilian, qui n’est pas du coin, et qui ne sait pas que la meilleure solution serait sans doute de se tirer bien loin au lieu de tenir tête à Blackway.

Ça c’est le point de départ de Viens avec moi  qui va se dérouler sur quelques heures. Flanqué du vieux Lester et du jeune et costaud Nate,  je vous laisse découvrir comment le trio s’est constitué, Lilian part sur les traces de Blackway pour régler ça définitivement sans avoir idée de ce que cela pourrait impliquer au final.
On suit en alternance le trio qui remonte la piste de Blackway et un quatuor hilarant qui commente, façon les Spécialistes du foot, les « exploits » des uns et des autres impliqués dans cette histoire.
Viens avec moi  c’est un roman simple, qui va pas chercher midi à quatorze heures et bavard.
Mais bavard dans le bon sens du terme. Les dialogues s’enchaînent, les répliques fusent et font mouche à chaque fois. Je ne sais pas ce que ça donne en VO mais le traducteur, Fabrice Pointeau, a fait un sacré boulot.
Une lecture réjouissante, pleine d’humour et où, dans les trous paumés du Vermont, les plus malins ne sont pas ceux que l’on croit.

Fab.