Chroniques noires et partisanes

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LE BARON WENCKHEIM EST DE RETOUR de László Krasznahorkai / Cambourakis

Traduction: Joëlle Dufeuilly

Ça démarre par une couverture qui attire l’œil, une quatrième qui interpelle, ça se poursuit par un clic compulsif et l’arrivée par la poste d’un bouquin, énorme, compact, massif, de premier abord assez indigeste. Un achat sur un coup de tête sans s’interroger sur l’auteur, sans avoir la moindre idée du style de ce monsieur László Krasznahorkai pour finalement se rendre compte un peu tardivement que l’histoire se situe en Hongrie, un territoire très à l’est des rives de la Vilaine, synonyme de terra incognita pour moi. Voilà, voilà.

Pour ce qui concerne l’auteur, faisons confiance à Cambourakis, l’éditeur.

“László Krasznahorkai, né à Gyula, en 1954, est l’un des écrivains hongrois contemporains les plus importants, auteur d’une dizaine de romans, nouvelles et essais. Il a également collaboré avec le cinéaste hongrois Béla Tarr, pour lequel il a adapté certains de ses romans (Le Tango de Satan ; Les Harmonies Werckmeister), mais aussi rédigé des scénarios originaux (Le Cheval de Turin). Son œuvre a été primée dans son pays et à l’étranger : en 2004, il obtient le prix Kossuth, la plus haute distinction littéraire en Hongrie et en 2015, le Man Booker International Prize.”

C’est déjà beaucoup plus parlant pour vous, non ? Un peu de courage, bienvenue en terre inconnue !

“Sentant approcher la fin de sa vie et désireux de retrouver son amour d’adolescence, le baron Béla Wenckheim, qui a passé l’essentiel de son existence en Argentine, décide de rejoindre sa ville natale, en Hongrie. Ce voyage lui permet en outre de fuir les nombreuses dettes qu’il a contractées dans les casinos de Buenos Aires. Mais son retour sème la confusion, car nombreux sont ceux qui nourrissent de grandes attentes quant à sa capacité à sauver la ville de la faillite, le considérant comme un riche bienfaiteur…”

Gyula, à la frontière avec la Roumanie attend donc son sauveur, son mécène, son pigeon…Plus personne ne se souvient de lui, parti en Argentine plus de quarante ans plus tôt mais quand même un baron richissime qui rentre au bercail, c’est une aubaine. Oui mais, tout le monde l’ignore, il n’a plus un sou vaillant et vient juste là pour finir sa vie, incognito, dans le décor fantôme de son enfance. Et bien sûr, pour ce qui est d’une arrivée discrète, il ne va pas être déçu. Toute la ville, les autorités, les notables, les curieux, les magouilleurs, les filous, des bikers en pétrolettes bêtes et méchants, tout le monde est au garde à vous sur le quai, y compris son amour de jeunesse qui ne souvient pas vraiment de lui, mais pas grave, un baron, ce n’est pas rien. Tous font des plans sur cette comète en provenance d’Argentine. Après la cacophonie de l’arrivée, chacun tente de séduire le tonton d’Amérique…latine. Mais bien vite, devant l’apathie du revenant bien désorienté par ces marques d’affection et d’intérêt, s’installera le doute mais aussi une accumulation de méprises, d’incompréhensions très jubilatoires, de quiproquos, parce que Krasznahorkai n’ira pas avec le dos de la cuillère pour se foutre de ses compatriotes. En fait, personne ne semble aller bien dans sa tête dans cette ville, et on déboule très vite dans du burlesque particulièrement barré, du grand n’importe quoi, un goulash épicé à la weed.

Furieux est le vocable qui vient d’emblée à l’esprit quand on repense à ce qu’on a vécu, subi pendant plus de 500 pages complètement folles où l’auteur qui brocarde les habitants de sa ville natale se fout aussi carrément du lecteur. Tout est écrit en style indirect et on passe fréquemment du coq à l’âne, d’un personnage à l’autre avec comme seule séparation un simple passage à la ligne. Pas de respirations, pas de paragraphes, un flux ininterrompu, des phrases fiévreuses, marathoniennes de plusieurs pages, des répétitions élevées au rang de figure de style, des passages qui commencent par un “il” qui reste très indéterminé parfois pendant de longues pages, la narration détaillée des conséquences d’un événement inconnu du lecteur et dont on lui relatera la genèse que bien plus tard, quand on aura le temps. C’est souvent hallucinant, sans temps morts, mais par contre si vous arrivez à entrer dans l’histoire (il faudra compter quelques pages pour s’habituer à la logorrhée), difficile de quitter cette démence. Alors ne vous inquiétez pas trop, certains passages sont difficiles à comprendre, d’autres complètement illisibles : une page entièrement en latin, une dizaine d’autres dont j’ai renoncé à comprendre le sens comme la pertinence, des propos savants et des moments très perchés comme un échange sur les mérites comparés du Dante de “la divine comédie” et Dante le footballeur brésilien, à l’époque pensionnaire du Bayern de Munich…

Bien sûr, tout le monde ne va pas accrocher parce que la lecture n’est pas toujours aisée. Je me suis souvent frotté les yeux, sidéré, et je suis donc allé voir ce qu’en pensaient les critiques de magazines nobles. J’y ai lu des propos de critiques littéraires qui en plus avaient des compétences en géopolitique en voyant dans ce roman un terrible exemple de la déliquescence de la Hongrie. Ils font bien de le rappeler, on a parfois trop tendance à oublier les temps heureux du communisme sous le joug du grand frère soviétique. C’est vrai que des trains en retard, une zone géographique qui se désertifie, des services publics fantômes, des maires corrompus, des flics ripoux, des migrants encombrants, il n’y a qu’en Hongrie qu’on voit ça…

Évidemment, derrière la farce, la bouffonnerie, la connerie ambiante très prégnante, se glisse le drame de la vieillesse, des lieux chers à l’enfance qui ont disparu, des souvenirs qui s’effacent, des regrets, des occasions ratées, de la vacuité de l’existence et on peut passer très rapidement du rire à l’émotion, à pire quand se déclenche la violence et c’est très fort ce que réalise là l’auteur, passant son temps à vous bousculer et à dézinguer ses compatriotes. Entre autres amabilités :

“…mais ne me permet pas de trouver la clé d’accès au Hongrois, puisque, si tous les défauts de la terre sont présents chez lui, ils y sont décuplés, et non seulement ils sont présents, mais chacun d’eux pris séparément, définit l’essence du Hongrois, si tu penses envieux, alors tu peux dire Hongrois, si tu penses: hypocrite, alors tu peux dire Hongrois, si tu penses : agressivité refoulée, qui se manifeste soit par l’arrogance soit par une servilité mielleuse, là, tu approches vraiment du Hongrois, mais tu seras encore plus près, tu saisiras encore mieux le Hongrois au vol si tu dis tout simplement que le Hongrois est une tête de con, avec cette formule, tu frappes en plein dans le mille…”

Virtuose et méchamment foutraque, à hurler de rire et terriblement triste, Le baron Wenckheim est de retour est un roman génial et je vous souhaite l’immense bonheur qui fut le mien à le lire.

Clete.

PS: La musique d’accueil à la gare interprétée par un chœur et accompagnée en impro par les klaxons de bikers. Un tout léger manque de synchronisation entre les deux parties nuira quelque peu à la portée émotionnelle désirée.

L’ OISEAU CANADECHE de Jim Dodge / Editions Cambourakis

Traduction: Jean Pierre Carasso.

Très court roman de Jim Dodge publié en 1985 par les éditions du Seuil, ressorti avec malice par les éditions Cambourakis en 2010 et paru également en poche chez 10/18. On peut parler aussi de novella si vous préférez, ou de conte métaphysique ou de fable vaguement animalière ou de récit sur un « néosurvivalisme » n’incluant pas de flingues ou d’attentats sur des buildings à Oklahoma city mais s’accompagnant d’une méfiance voire d’ une hostilité vis-à-vis des lois fédérales et tout ce qui concerne l’administration nationale et le système d’imposition. C’est tout ce que vous voulez mais c’est avant tout une heure voire une heure et demie de bonheur, de tendresse et de rire à gorge déployée à lire cette histoire qui n’en est pas vraiment une mais où on peut y voir beaucoup de métaphores si le cœur vous en dit.

« L’oiseau Canadèche » serait une introduction au roman « Stone Junction » qui a rendu célèbre Jim Dodge puisqu’on découvre ici « Sept lunes » sous la forme d’une réincarnation en sanglier personnage que l’on retrouvera par la suite .

Tout simplement, Titou, orphelin est recueilli par son grand-père excentrique pour que celui-ci puisse résoudre son problème d’impôts  non payés depuis des lustres. Ayant eu une vie très mouvementée de joueur de cartes dans les saloons de l’ouest américain que Jim Dodge vous racontera avec son humour charmant et dévastateur et sa verve contagieuse mieux que moi, notamment ses différents mariages très infructueux, Jake (plus de 80 ans au début de l’histoire) qui deviendra Pépé Jake  mène une vie pépère dans son ranch à regarder vivre la nature, en buvant  son dangereux whisky à 97°(quand même !) qui rend soi-disant immortel, vautré confortablement sous sa galerie quand arrive Titou jeune enfant qui a perdu sa mère et dont Jake se contrefout. Mais le vieil homme a du cœur et même si tout les sépare il va se créer une histoire d’amour fou du vieux pour son petit-fils et réciproquement. Ils vont être rejoints, quand Titou sera devenu un adulte très robuste, par un étrange volatile d’origine canard colvert, semble-t-il. Recueilli par Titou, l’ oisillon va prendre en grandissant une taille et un poids extraordinaires et va devenir le fidèle compagnon des deux hommes accompagnant Titou le matin dans ses tâches dans les champs et cuvant son whisky avec Pépé l’après-midi.

C’est une histoire toute simple qui respire le bonheur mais qui ne pourra se finir sans des moments de tristesse puisque le breuvage fabriqué par Pépé Jake ne peut pas, en fait, offrir l’immortalité. On rit beaucoup, on est ravis par tant de complicité, de gentillesse, de bons sentiments se plaisant à rêver à une vie simple dans la nature où votre environnement proche devient univers paisible où les événements des journées seront prétextes à des éclats de rire le soir venu. Un bouquin pour ceux qui ont envie de lire une belle histoire drôle, un vrai antidote à la morosité ambiante. Suivez la plus grande partie d’échecs du monde, découvrez les effets du whisky « vieux râle d’agonie » sur les néophytes, intéressez-vous au débat critique, épique et dérisoire entre les deux hommes sur l’utilité des clôtures… Un  coup de cœur, aussi roboratif que la lecture d’un roman de Drury, c’est dire !

Canardeur.

Wollanup.

LE BRIGAND BIEN-AIMÉ de Eudora Welty / Folio (2016) et Cambourakis (2014).

Traduction: Sophie Mayoux.

Bien sûr, et tous les lecteurs en situation de dépendance le savent, un lecteur glouton ne doit pas se rendre dans une librairie sans avoir une bonne raison d’y aller sous peine de ressortir avec des achats non prévus. Jusqu’à ces derniers temps, la misère culturelle de la ville de Vannes permettait ce genre d’entreprise risquée car les rares étalages des libraires vannetais ne faisaient que suivre le mouvement commercial, la mode, le pire localement se trouvant à la FNAC

Mais depuis quelques mois, le paysage a fortement changé avec l’arrivée d’une nouvelle librairie « le silence de la mer » (allusion à la nouvelle de Vercors certainement) qui offre vraiment des choix différents, qui propose des bouquins autres et souvent américains comme on les aime. Je tiens à dire que je n’ai aucun intérêt dans cette librairie et que si jamais, les proprios de la boutique lisent cette petite chronique, ils seront bien surpris d’être cités. Toujours est-il que la dernière fois que j’y suis passé, dans un coin, m’attendait, me tendait les bras, un petit Folio à la couverture très évocatrice, inductrice, provocante. Comme le résumé de quatrième de couverture qui suivait me convenait, je n’ai bien sûr pas résisté.

Eudora Welty, l’auteure, ce nom me disait bien quelque chose, mais pas grand-chose en réalité… Bon, de nos jours, il est très facile d’en savoir un peu plus sur un auteur et son œuvre et je vous fais part brièvement de mes recherches. Eudora Welty est née en 1909 dans le Mississipi, et, évidemment, cela avait dû me séduire d’emblée. Ses premières nouvelles sont parues en 1936 et son premier roman « The robber Bridegroom » en 1942 et c’est lui qui nous intéresse. Si l’on en croit les avis sur le Net, la dame est une des grandes voix de la littérature du Sud des Etats Unis, au même titre que toutes les autres grandes voix masculines que l’on nous balance souvent à tort et à travers pour vendre. J’ai même lu qu’elle était comparée à Flannery O’Connor, ma foi, la rudesse des nouvelles de cette dernière n’est par contre pas un instant visible ici, peut-être dans des écrits ultérieurs comme « la fille de l’optimiste » pour lequel Eudora Welty obtiendra le prix Pulitzer en 1973.

Il avait déjà été publié chez nous en 1989 par Flammarion et il a été exhumé des limbes par les éditions Cambourakis que je ne remercierai jamais assez de m’avoir fait découvrir Tom Drury et Don Carpenter et son fracassant « Sale temps pour les braves ». Bon, je félicite Cambourakis pour ses efforts éditoriaux, un peu moins pour le prix de cette petite perle de Welty en grand format et vous serez bien avisés de préférer l’édition de poche au tarif beaucoup plus avantageux.

On le sait tous, la relation entre un roman et son lecteur dépend de bien des facteurs psychologiques, de ressorts que nous ignorons souvent et tout cela pour vous dire que l’histoire de Rosamonde m’a touché au plus haut point alors que dans d’autres circonstances, je l’aurais peut-être quitté au bout d’une vingtaine de pages. Voilà, ce très court roman m’a séduit à un point qu’il m’est très difficile d’expliquer.

« L’orage s’était apaisé et le corbeau se taisait, mais qui sait s’il dormait ? » Il était une fois en Amérique, les forêts vierges du Mississippi, les voyageurs à cheval, les Indiens embusqués, les bandits, les trappeurs aux visages barbouillés de baies écrasées. En ces temps primordiaux les corbeaux savaient dire « Retourne-t’en, mon coeur, rentre à la maison ». Et au fond des bois vivaient Clément Musgrove, un planteur innocent, sa fille Rosamonde, belle comme le jour, une marâtre laide comme la nuit et Jamie Lockhart, le brigand bien-aimé.

On devrait mieux lire les 4èmes de couverture puisque l’éditeur commence sa petite présentation par « Il était une fois ». Alors, on prend très vite conscience par soi-même qu’il s’agit d’un conte. En fait, c’est même la transposition en Amérique, dans le Mississipi, d’un conte des frères Grimm nommé « Der Räuberbräutigam », « le fiancé brigand ». Le père Clément Musgrove en vieux roi naïf et protecteur, Rosamonde en princesse, une marâtre vénéneuse, des épreuves, des aides, des méchants, des lieux mystérieux, une fin heureuse et des viols… Ben oui, des viols impunis et non condamnés ni réellement blâmés, l’Allemagne du 19ème siècle où les frères Grimm collectaient des contes populaires n’était pas spécialement le paradis des femmes.

On ajoutera des Indiens, glissés dans le paysage pour faire authentique et parfaire le décor succulemment rococo de cette histoire. Un conte, bien sûr, mais qui réserve bien des surprises, des malices avec un ton résolument humoristique et mené par une sacrée belle plume.

Rococo.

Wollanup.

UN DERNIER VERRE AU BAR SANS NOM de Don Carpenter/Cambourakis.

Traduction:Céline Leroy.

D’une translation longitudinale vagabondant de Portland, Oregon, à San Francisco/ Los Angeles, Californie, la beat generation tente de par sa création littéraire de marquer d’une empreinte indélébile son époque, et les suivantes… On suivra la genèse, l’émergence d’écrits mués par différentes étiologies d’un groupe d’êtres regroupés par un delta créatif, boostés par leurs réflexions sur la vie, dont le vecteur unanime est porté par l’ouvrage d’une preuve existentielle.

« Un dernier verre au bar sans nom” Fin des années 50, entre San Francisco et Portland, alors que la Beat Generation rebat les cartes de la littérature sur fond de jazz, un groupe de jeunes gens rêve d’une vie d’écriture. Charlie revient de la guerre de Corée avec le puissant désir d’écrire « le Moby Dick sur la guerre ». Sur les bancs de la fac, il rencontre la très talentueuse Jaime, rejetonne de la classe moyenne. Coup de foudre quasi immédiat. Mais au temps de l’amour succède celui de l’apprentissage, et les rêves vont devoir s’accomoder des tours joués par la vie. Quels écrivains vont devenir Charlie, Jaime et leurs amis : le flamboyant Dick Dubonet, le voyou orphelin Stan Winger ou encore le discret Kenny Gross ? Un ex-taulard peut-il intégrer le monde des lettres ? Un écrivain peut-il vraiment conquérir Hollywood ? Roman d’apprentissage littéraire, mais aussi d’amour et d’amitié où l’alcool coule à flots, Un dernier verre au bar sans nom, oeuvre posthume, réunit tous les thèmes chers à Don Carpenter. C’est Jonathan Lethem, grand admirateur de l’auteur de Sale temps pour les braves, qui s’est chargé de parachever le texte, avec habileté et modestie.”

Don carpenter est donc né en 1931 en Californie. En une trentaine d’années il publiera une dizaine de romans et recueils de nouvelles. Engagé dans la guerre de Corée il vouera une admiration pour la culture japonaise et travaillera comme scénariste à Hollywood. Installé à Portland, il mettra fin à ses jours en 1995.

Au Coeur de destins, l’auteur par son écriture fluide dépeint un monde bien connu de sa propre existence. Ballotés par l’envie innée d’écrire et la nécessité, ou le besoin de se dissimuler, d’en vivre par le biais de redaction de scenarii, les protagonistes se croisent, se lient, se délient en un ballet virtuel des sentiments ou des experiences artistiques.

Emporté dès les premiers mots, on perçoit une conscience vive, des fondations imputrescibles, une volonté renfermant des splendeurs d’écriture, de tranches de vie, de personnages attachants, riches dans leurs parcours. Son écriture empreinte d’humilité m’a séduit d’emblée, les gens croisés dans l’écrit sont en quête de se réaliser dans leurs “combats”, leurs vocations, mués par un pressentiment de la postérité. Le noeud gordien symbolisé par les bars, source de sociabilité, de rencontres, de point de ralliement s’oppose inéluctablement avec le monde de l’édition et de la création cinématographique. Ceux-ci prompts à faire ou défaire les vocations, les “carrières”, mobilisent des notions de pragmatisme froids et calculateurs…

J’en conclurai sur une note toute personnelle pour illustrer mon attirance et mon alacrité pour cet ouvrage; comme me la fait remarquer, à juste titre, ma bonne conscience de mon personnage professionnel, Alice, je suis résolument “abibliophobe”. Et je ne suis pas prêt de ne plus l’être en ayant de tels ouvrages entre les mains…

 Captivant, littéraire, gemme excavée pour le plaisir de la lecture!

Chouchou.

 

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