Chroniques noires et partisanes

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LES PARIAS d’Arnaldur Indridason / Métailié noir

Kyrrpey

Traduction: Eric Boury

Traduit en quarante langues, 18 millions de lecteurs, est-il nécessaire encore de présenter Arnaldur Indridason, l’auteur qui a créé la vague islandaise qui sévit sur la France depuis quelques années ? Nyctalopes a chroniqué l’auteur six fois en huit ans et nous ne voyons plus vraiment que dire ou ajouter sur ses romans. L’éditeur, lui-même, a compris que chaque roman d’Indridason trouvera son public. Alors à quoi bon se fouler pour une couverture ? Un paysage tourmenté qui évoque peut-être l’Islande et le tour est joué.

“Une veuve trouve un vieux pistolet dans les affaires de son mari et l’apporte à la police. Une vérification montre qu’il a été utilisé pour un meurtre non résolu depuis de nombreuses années. Konrad, un détective à la retraite, s’y intéresse car son père a eu une arme similaire…

Konrad nous apparaît ici dans toute son ambiguïté morale, aux prises avec les démons de son enfance auprès de ce père malhonnête, dangereux et assassiné par un inconnu. La soif de vengeance le domine, mais il résout les crimes restés sans réponses claires dans le passé. Il regrette un certain nombre de ses actes et essaye de s’amender.”

On a sûrement été nombreux à regretter la disparition d’Erlendur, il y a quelques années. L’apparition de Konrad, nouvel héros détective a eu un peu de mal à passer. Mais cette cinquième enquête prouve le talent d’Indridason à rendre aimable des personnages aussi imparfaits que ce flic bourru maintenant à la retraite et toujours méchamment hanté par le meurtre de son ordure de père.

Généralement, l’auteur aborde un problème de la société islandaise mais avec le temps et les volumes déjà parus, il lui est encore difficile d’être original et dans Les parias, il traite des thèmes déjà évoqués précédemment comme l’homophobie, la pédophilie et la maltraitance familiale. De sa formation d’historien, l’Islandais a gardé et cultivé le goût de fouiller dans le passé pour trouver les clés permettant de résoudre des affaires et une nouvelle fois, la violence actuelle fera écho à la souffrance et la douleur des années 60 et enfin, cerise sur le gâteau on connaîtra la vérité sur la mort de son père.

Alors, rien de bien nouveau mais toujours cette qualité d’écriture, des sentiments nobles, une empathie sans cesse renouvelée pour les faibles, les bannis. Du bon polar !

Clete.

LE MUR DES SILENCES de Arnaldur Indridason / Métailié

 þagnarmúr

Traduction: Eric Boury

“Peu à peu, l’histoire de son père était devenue pour lui une sorte de passe-temps. Plusieurs choses l’avaient poussé à se lancer dans ces recherches. L’affaire n’avait jamais été résolue. Personne n’avait été arrêté, reconnu coupable ni condamné, et les questions qui s’étaient posées en 1963 demeuraient encore aujourd’hui sans réponse. La situation était identique. La seule chose dont il avait obtenu la preuve formelle, c’était que, peu de temps avant son décès, son père s’était remis à collaborer avec un dénommé Engilbert qui se prétendait médium et que les deux compères avaient manipulé des personnes crédules et plongées dans la peine.”

 Un squelette ressurgit dans une buanderie, d’une manière fort peu ordinaire, flirtant avec le surnaturel. Voilà Konrad, retraité de la police qui remet ses neurones en route. Vieux flic en retraite, cabossé par la vie, un bras handicapé, l’allure vaguement négligée ; souvent gêné face aux autres personnes, il devient parfois gênant par son opiniâtreté.
Comme dans les précédents volumes de cette série, Konrad continue à enquêter sur la mort de son père au début des années soixante. Ce coup-ci Arnaldur Indridason n’hésite pas une seconde à le mettre en bien mauvaise posture. Dans « Le mur des silences », il est clairement en position de faiblesse, et il s’y met un peu tout seul.

 “Avant de rentrer chez lui, il s’arrêta avec plaisir chez Eyglo. Sa visite à la prison l’avait plongé dans la consternation. Il avait éteint son portable durant sa converstion avec Gustaf et, en le rallumant, il avait vu qu’Eyglo avait tenté de le joindre. Il la rappela avant de franchir la lande qu’il devait traverser pour regagner Reykjavik. Il avait réussi à se fâcher avec tout le monde, sauf avec elle, et il était heureux qu’elle accepte de le recevoir.” 

 J’aime bien l’écriture faussement simple d’Indridason. Il y a une recherche de sobriété assez rare, ce n’est pas un fabricant de punchlines, il n’en a pas besoin, ses histoires sont solides. Dans ce livre, comme dans d’autres, la pédophilie et les violences faites aux femmes sont au cœur du récit. Les hommes portraiturés ne sont pas bien bons. On évoque souvent Simenon à propos d’Indridason, c’est là un de leurs points communs ; dans les « romans durs » de l’écrivain belge, les hommes sont rarement à leur avantage.
Mais, malgré la culpabilité avec laquelle il les assomme, Indridason a toujours beaucoup de compassion pour ses personnages, rares sont ceux totalement mauvais. Il y en a quand même un ou deux dans ce livre qui mériteraient une bonne raclée, voire plus… 

 — Le salopard, marmonna-t-il tandis que les lumières de la ville faisaient leur apparition à l’horizon.

 Ce n’était pas la première fois qu’il se débattait avec ce genre de dilemme. Il avait l’impression que la vie le confrontait constamment à de telles situations. Qu’elle l’amenait régulièrement à douter du bien-fondé de ses actes comme de ceux qu’il choisissait de ne pas accomplir. Rien n’était simple. La réalité ne se limitait pas aux apparences.” 

 Y a t-il un lien entre l’histoire du squelette et l’enquête sur le meurtre de son père ? 

 Petit à petit le roman évolue, des liens fragiles apparaissent entre des affaires vieilles de plusieurs dizaines d’années. Comme souvent chez cet auteur, l’histoire mêle passé et présent. Sous nos yeux il y a deux narrations, celle du passé racontée au travers d’un écran de fumée, et celle du présent, lacunaire, cherchant à reconstituer un vieux puzzle.


Alors rien de révolutionnaire dans « Le mur des silences » c’est sûr, mais il y a une histoire au cordeau et un auteur qui sait comment nous capter dès le début pour ne plus nous lâcher avant la fin de ces trois cent trente pages. 

NicoTag

L’écriture d’Arnaldur Indridason c’est de la grisaille délicate, un peu comme la musique de Richard Hawley.

LA PIERRE DU REMORDS d’Arnaldur Indridason / Métailié

Doit-on encore présenter Arnaldur Indridason qui, en quinze ans, a contribué à une meilleure connaissance, au moins en surface, de l’Islande. D’ailleurs, chez Métailié, ils ont le duo gagnant pour avoir une vue assez précise du pays entre Indridason et ses “cold cases” et Arni Thorarinsson et ses enquêtes journalistiques beaucoup plus actuelles.

“Une femme est assassinée chez elle. Sur son bureau, on retrouve le numéro de téléphone de Konrad, ancien policier. L’enquête révèle rapidement qu’elle l’a contacté récemment pour lui demander de retrouver l’enfant qu’elle avait mis au monde puis abandonné à la naissance cinquante ans plus tôt. Maintenant désolé de lui avoir refusé son aide, Konrad s’emploie à réparer son erreur. Il retrouve les membres d’un mouvement religieux contre l’avortement et reconstruit l’histoire d’une jeune fille violée dans le bar où elle travaillait. Il retrouve aussi un clochard équivoque, des trafiquants de drogue et même des fragments de l’histoire de la mort violente de son père.”

A force de chroniquer Indridason, l’inspiration fuit. Quoi de neuf chez le grand auteur islandais? Eh bien, déjà l’adjectif “neuf” colle assez mal à Indridason. S’il a bien diversifié les personnages, les enquêteurs ou Erlendur, son héros le plus récurrent, à diverses périodes de sa vie, il n’a jamais plus atteint ses grandes réussites de début de carrière comme “La cité des jarres”, “La femme en vert” ou “La voix”. 

Attention, cela reste toujours et encore d’un très bon niveau, bien au-dessus de la moyenne, mais finalement on s’est peut-être habitués voire un peu lassés de ces histoires qui ont souvent le même schéma narratif. Il y a chez Indridason, beaucoup d’empathie pour les sans grades, les minorités opprimées ou oubliées, les anciens. On privilégie la mémoire collective, les racines, les témoignages des plus anciens, des anonymes, dans une forme et un rythme qui rappellent souvent Simenon. 

On retrouve tout cela dans “La pierre des remords”, animé par la ténacité de l’ex policier Konrad, clone très convenable d’Erlandur, qui conclut ici, de bien belle manière, la trilogie qui lui était consacrée. Deux investigations qui sont autant de quêtes de sang, retrouver l’enfant de la vieille dame assassinée et retrouver le ou les meurtriers de son père. Comme les deux événements datent de plusieurs décennies, l’enquête s’avèrera délicate, minutieuse, les témoins de l’époque étant tous fort âgés et parfois en guerre avec leur mémoire, leurs souvenirs. Pas très rock n’roll tout cela bien sûr mais en revanche profondément humain.

Clete.

LES ROSES DE LA NUIT d’Arnaldur Indridason / Métailié Noir.

Traduction: Eric Boury.

Une jeune femme est retrouvée morte sur la tombe du héros de l’indépendance islandaise. Rien de mieux pour Erlendur pour aiguiser son esprit et se plonger dans l’histoire de son pays. L’enquête est une fois de plus un prétexte pour dévoiler les fractures de la société.

Nous traversons au cours des recherches, l’Islande, pour rejoindre les fjords de l’Ouest. Ce voyage est l’occasion de voir se confronter deux générations : celle d’Erlendur et celle de Sigurdur Oli. L’ancienne est nostalgique d’une époque où l’histoire avait son importance, on s’intéressait à l’héritage de la nation, la langue islandaise était préservée. A contrario, la nouvelle est plus pressée, elle préfère vivre dans les villes et s’abreuve de culture américaine au détriment de la culture islandaise quelle qu’elle soit.

Le livre a été écrit en 1998, période pendant laquelle l’Islande était en pleine récession économique. La pêche et la transformation du poisson étaient une des économies principales du pays. Dans les années 80, la surpêche a obligé le gouvernement à instaurer des quotas au pêcheur, ceux-ci étant définis par bateau. Ces quotas pouvaient être transférés, loués, vendus ou transmis à ses héritiers. La crise s’enfonçait, les pêcheurs en étaient réduits à vendre leur quota pour éviter la faillite. Des villages entiers furent ruinés. Certains ont réussi à vendre à bon prix, permettant ainsi la concentration de l’activité entre quelques mains, qui pour certaines n’avaient rien à voir avec le milieu de la pêche. Les villageois, sans travail, fuirent vers Reykjavik, espérant trouver un second souffle. 

Mais pour beaucoup, l’adaptation dans cette grande ville n’a pas été simple. Indridason nous plonge dans les bas-fonds de la capitale, au milieu des exclus qui survivent comme ils peuvent : vols, drogue, prostitution… La description qui en est faite est saisissante de réalité et de noirceur.

Pour les amateurs purs d’Erlendur, on retrouve bien sûr dans ce roman les traits caractéristiques du personnage bougon, sanguin parfois, solitaire. Ses relations familiales sont plus approfondies : le cheminement au travers des quartiers pauvres se fait avec l’aide de ses enfants, notamment de sa fille, pour qui, il s’inquiète et culpabilise tout du long.

Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé ce livre, la confrontation entre les deux générations, la description qui est faite des conséquences de la mondialisation au sein d’un territoire vaste, beau mais ô combien difficile à vivre pour ces jeunes qui ont la tête pleine de rêves. Pour les amateurs de Indridason mais pas que !

Marie Laure.


PASSAGE DES OMBRES d’ Arnaldur Indridason / Métailié noir.

Traduction: Eric Boury.

Avec “Passage des ombres”, l’écrivain Arnaldur Indridason termine de  belle manière une trilogie des ombres consacrée à l’Islande pendant l’occupation des troupes britanniques et américaines pendant la seconde guerre mondiale. Ce cycle met en vedette deux enquêteurs Flovent et Thorston finalement assez quelconques dans le premier opus et beaucoup plus attachants dans ce final. Il est à noter qu’il n’est absolument pas nécessaire d’avoir lu les deux précédents romans pour apprécier pleinement celui-ci qui s’avère, ma foi, d’un bon niveau.

“Un vieil homme solitaire est retrouvé mort dans son lit. Il semble avoir été étouffé sous son oreiller. Dans ses tiroirs, des coupures de presse sur la découverte du corps d’une jeune couturière dans le passage des Ombres en 1944, pendant l’occupation américaine.
Pourquoi cet ancien crime refait-il surface après tout ce temps ? La police a-t-elle arrêté un innocent ?
Soixante ans plus tard, l’ex-inspecteur Konrad décide de mener une double enquête. Jumeau littéraire d’Erlendur, il a grandi en ville, dans ce quartier des Ombres si mal famé, avec un père escroc, vraie brute et faux spirite. Il découvre que l’Islande de la « situation » n’est pas tendre avec les jeunes filles, trompées, abusées, abandonnées, à qui on souffle parfois, une fois l’affaire consommée, « tu diras que c’était les elfes ».”

Bien sûr, pour apprécier Indridason, il faut s’intéresser un tant soit peu à l’Islande, île pas franchement rock n’roll sous la plume de l’auteur islandais, et aimer les polars d’investigation aux enquêtes précises, minutieuses, lentes et basées essentiellement sur les témoignages de personnes âgées voire très âgées mémoires de meurtres non élucidés très anciens, les « cold cases ».

Indridason est un grand auteur de polars, c’est une évidence, mais qui produit beaucoup et parfois la construction peut fatiguer ou plutôt lasser tant la machine ronronne en mettant bien (trop) en avant la fibre émotionnelle, la compassion, l’empathie pour les oubliés, les déshérités.

Dans la plupart de ses romans Indridason raconte, décrit les heurs et malheurs d’une minorité islandaise bafouée  ou marginale, et dans celui-ci, il montrera le choc de la rencontre des jeunes Islandaises avec les soldats ricains et plus particulièrement le triste destin de jeunes filles ayant rêvé de la lune, abusées, tuées ou disparues. Les premiers romans d’Indridason mettant en scène l’excellent flic Erlendur comme “la cité des jarres”, “la voix”, “la femme en vert” sont les plus convaincants et si la qualité d’écriture reste, les histoires du maître islandais ne sont plus toujours à tomber, reconnaissons donc la grande qualité de “Passage des ombres” qui séduira certainement les fans de la première heure et qui peut représenter une bonne entrée en matière pour les néophytes.

Rendez-nous Erlendur!

Wollanup.

 

DANS L’ OMBRE de Arnaldur Indridason /Métailié.

Traduction: Eric Boury

Arnaldur Indridason, le grand maître du polar islandais est de retour et, a priori, pour les fans, c’est une bonne nouvelle. Pour ma part, c’est plus nuancé, enfin, empreint d’inquiétude. Va -t-il enfin nous faire revivre Erlandur qu’il a perdu à la recherche de son frère disparu depuis des décennies dans l’épilogue de «  Etranges rivages » ou le faire réapparaître à d’autres périodes plus anciennes de sa vie, comme ce fut le cas ces dernières années dans « les nuits de Reykjavik » ou « le Duel »? Continue reading

LE LAGON NOIR d’Arnaldur Indridason/Métailié noir.

Traduction, évidemment, le talentueux et fidèle compagnon Eric Boury,

Douzième roman de la saga du flic Erlendur en Islande, « le lagon noir » ravira les habitués d’ Indridason tant le personnage est savamment étudié par le grand maître. Alors, depuis qu’il a égaré son héros dans la région des grands lacs de l’est ou de l’ouest de l’île lors d’une enquête, je ne sais plus exactement, et qu’il ne sait plus quoi faire de son flic en 2016, Indridason écrit des prequels qui ravissent les fidèles du flic taciturne et qui nous montrent en partie les causes des tourments de son héros tout en nous révélant ses obsessions, sa grande humanité et sa compassion pour les oubliés, malades, émigrés, bannis. S’il s’adresse en premier aux lecteurs compulsifs de l’auteur, ce tome comme tous les autres peut très bien être lu par les néophytes qui apprécieront certainement les qualités d’écriture de l’auteur, véritable ambassadeur de ce petit caillou glacé de l’Atlantique Nord.

« Reykjavik, 1979. Le corps d‘un homme est repêché dans ce qui va devenir le lagon bleu. Il s’agit d’un ingénieur employé à la base américaine de l’aéroport de Keflavik. Dans l’atmosphère de la guerre froide, l’attention de la police s’oriente vers de mystérieux vols effectués entre le Groenland et l’Islande. Les autorités américaines ne sont pas prêtes à coopérer et font même tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher la police islandaise de faire son travail. Dans un climat de tension, conscients des risques qu’ils prennent, Erlendur et Marion Briem poursuivent leur enquête avec l’aide d’une jeune femme noire, officier de la base.

Le jeune inspecteur Erlendur vient d’entrer à la brigade d’enquêtes criminelles, il est curieux, passionné par son métier, soucieux des autres, mais il ne cache pas son opposition à la présence américaine sur le sol islandais.

En parallèle, il travaille sur une vieille affaire non résolue. Une jeune fille disparue sur le chemin de l’école quarante ans plus tôt, à l’époque où la modernité arrivait clandestinement dans l’île, portée par les disques de rock et les jeans venus de la base américaine. »

Flic très atypique, Erlendur, s’intéresse, de manière privée, une fois de plus, au « cold case » d’une jeune fille disparue et c’est l’occasion de belles rencontres avec des Islandais ordinaires, derniers témoins avant l’oubli afin d’aider Erlendur dans des recherches d’une personne dont tout le monde, des décennies plus tard, n’a plus grand chose à faire. On le sait, Indridason va à son rythme, s’intéresse aux petits détails, ausculte de manière très pointilleuse les histoires, creuse les moindres pistes, fait des investigations qui n’intéressent que lui et toute cette quête est, à nouveau, de premier ordre en montrant aussi une facette plus musclée qu’on ne lui connaît pas forcément.

Parallèlement on suit l’enquête sur la mort mystérieuse d’un homme retrouvé flottant dans un lagon d’une région désertée par les Islandais et les fans se réjouiront de retrouver Marion, la chef et mentor d’Erlendur, à ses côtés. Les investigations vont tourner autour d’une base américaine, vestige de l’occupation des forces alliées pendant la seconde guerre mondiale et considérée comme une verrue sur le sol islandais par Erlendur comme par son créateur. Indridason connait parfaitement le sujet puisque jeune, il a lui- même travaillé sur cette base et ceci lui donne une nouvelle occasion de montrer sa farouche opposition aux invasions étrangères sur son ile.

Attention, Indridason ne ronronne pas, c’est très bon et comme toujours admirablement écrit que ce soit dans les descriptions des Islandais ou dans le tableau amoureux de la nature tourmentée du pays.

Humain!

Wollanup.

 

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