C’est le premier roman de Jean-Luc Deparis, passionné de sciences fiction et de fantastique et on retrouve sans surprise dans son premier ouvrage bon nombre de codes et de références du genre. Il faut savoir que l’auteur s’est donné du mal pour sortir ce pavé de près de 600 pages, rien que ça !
On y découvre le personnage principal, Elyz-Ana, issu d’un peuple persécuté et oublié, empreint de mystère et de magie. Elle est retrouvée inanimée, encore enfant, dans une contrée de SANDREMONDE, par un chevalier qui la ramène près des siens pour l’élever à l’abri des regards. Malheureusement, l’église qui règne en maître va vite découvrir le stratagème. La présence de la petite déclenche de façon viral des peurs et des souvenirs d’un peuple craint et maudit.
Elyz-Ana doit partir précipitamment, laissant derrière elle un bain de sang et va trouver refuge auprès du peuple des Sicaires, qui vit dans les profondeurs de la terre. Elle y grandit pendant plusieurs années, développant à la fois des capacités physiques et psychiques hors normes.Devenue femme, l’église la retrouve de nouveau, son peuple d’adoption est éradiqué et elle, faite prisonnière.
Du fond de sa geôle, elle subit la faim, les sévices corporelles et l’humiliation, celle d’être différente, renforçant jour après jour sa haine.S’ensuivent sa fuite, l’errance et la rencontre brutale et douloureuse de l’un de son peuple, un Saudahyd.
Cette rencontre lui permet de retrouver son passé, de comprendre qui elle est et quel est son destin. Sa tâche est de sauver son peuple et de lui rendre son pays, sa liberté et son honneur.Cette quête se fera au travers de combats épiques, d’invocations surnaturelles, de sacrifices et d’abnégation avec un final plutôt attendu.
L’auteur a le sens du détail, les décors sont immenses, les personnages sont nombreux, mais trop de détails tuent le détail et certains passages traînent en longueur et font perdre la dynamique de l’histoire. Certains amateurs du genre apprécieront sans doute, d’autres n’iront clairement pas au bout de l’ouvrage.
En clair, il y a un vrai potentiel, une belle écriture et un travail conséquent qui se respectent, cependant c’est trop stéréotypé et ça manque d’originalité pour en faire un incontournable.
À vous de lire ou pas.
NIKOMA
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