Septembre, on reprend le boulot et on s’aperçoit que l’aisance qu’on avait à chroniquer un bouquin par jour a disparu en même temps que les dernières chaleurs estivales. Il est certain qu’on n’arrive plus à avoir le même rythme. Les pavés ne couvrent pas la plage comme le proclamait le slogan de 1968 mais sont sur nos tables de chevet. La rentrée littéraire, de mon modeste point de vue est excellente, coup de chance ou qualité au rendez-vous de l’énorme quantité,je ne saurai dire mais quand il faut s’enfiler des monstres comme Marlon James, DOA et Don Winslow, il est certain qu’on a moins de loisirs pour d’autres romans moins imposants mais autant désirés.
« America » a aussi créé des envies de vous faire connaître des auteurs que nous avons rencontrés et qui sont à l’image de leurs romans, magnifiquement humains, passionnés. Et ces entretiens (entre la préparation, la traduction…) contribuent aussi à diminuer le temps de lecture. Néanmoins, sous peu, vous devriez lire les propos de Smith Henderson grâce à la bienveillance du service presse de Belfond, ceux de David Joy grâce à la disponibilité et à la gentillesse de Muriel et de la maison Sonatine tout en rêvant de pouvoir atteindre Atticus Lish dont le roman foudroyant continue à hanter mes pensées.
On vous attend aussi pour un entretien avec DOA au moment de la sortie de PUKHTU secundo et ceux qui ont lu ses propos sur le site connaissent sa puissance d’évocation et son franc parler qui le rend si crédible.
On relance aussi « Mon Amérique à moi » et malgré des promesses non tenues et qu’on regrette,on ferre actuellement des gros poissons… à suivre.
Donc, on est bien là, on bosse dur mais ce n’est que du plaisir, du bonheur. Si jamais, on est absents un matin, c’est que vraiment, vraiment, on n’a pas pu.
De plus, si vous adhérez de manière générale à nos goûts, le 28 au matin, allez acheter ce roman, même choc que « le diable tout le temps » dans un style totalement différent, la marque des très grands ! Même Calex ne quitte plus Pollock.
Wollanup.
Eh ben ! J’ai moi aussi plusieurs pavés qui m’attendent, et je devrais avoir bientôt celui du joli chien, là, sur ta photo. Hâte de lire l’entretien avec Henderson. Sinon, je n’arrive pas à suivre, tant pis, je vais à ceux qui me tentent le plus, j’en ai déjà un sacré paquet en retard, mais si je n’y arrive pas, tant pis même si ça me désole !
Bah,du moment que tu as du plaisir dans ce que tu lis et que tu lises ce qui te fait plaisir…Le joli chien est une demoiselle leonberg de 55kg nommée Calex dont la principale activité est la sieste entre deux ronflettes.Le Pollock est à se damner.
Il y a un auteur qui était à America (sauf erreur de ma part) et qui n’a pas fait beaucoup de bruit sur la blogosphère. Il s’agit de Patrick Flanery. J’ai été impressionné par la construction d’Absolution, premier roman sur les mémoires en Afrique du sud. Je l’avais alors interviewé pour Feedbooks (en anglais ici http://fr.feedbooks.com/interview/217). En janvier, les éds Robert Laffont ont publié un deuxième roman de l’auteur intitulé Terre déchue https://www.bibliosurf.com/Terre-dechue.html. Je viens de le commencer.
Ne passez pas à coté de cet auteur.
Merci Bernard.En effet,il était présent à America mais pas dans les débats auxquels nous avons assisté.J’attends ton avis définitif sur « terre déchue ».
J’adhère à vos goûts! Au point que j’ai commandé le dernier Pollock avant même d’être passé ici!
Et comme tu as eu raison pour Pollock,il renvoie tous les autres à leurs études.