« Nous sommes Anonymous.
Nous sommes légion.
Ne l’oublions pas.
Nous ne pardonnons pas.
Redoutez-nous.
Souviens toi du 5 novembre. »
Autant ne pas tourner autour du pot : le retour sur ce livre sera très mitigé.
Tout commence le 5 novembre 2020. Les Anonymous diffusent un message sur l’ensemble des chaînes de télévision.Comme une malédiction prête à se réaliser.Aujourd’hui, le monde est sur le point de basculer.Une entrée en matière prometteuse.
Dès les premiers chapitres, nous faisons connaissance avec Guy Fawkes, en 1605 et les Anonymous, en 2020. Nous comprenons vite que notre lecture oscillera entre passé et futur, de 1605 à 2020.
Le lecteur rencontre à tour de rôle : Fawkes, Shakespeare, Lennon et même Manson.
Tout un programme dans lequel l’auteur n’a pas hésité à tisser des liens astucieux entre ces personnages, ayant tous des siècles ou des décennies d’écart, afin de nous conter l’histoire du mouvement Anonymous.
Et, par dessus le marché, nous avons affaire aux projets immoraux de la CIA et de sociétés secrètes.
De prime abord, tout cela semblait intéressant seulement voilà, l’auteur est pris d’une fièvre de documentations et nous noie d’anecdotes et d’histoires. Biographie des personnages, complots, projets gouvernementaux illégaux, sectes, et cetera.
Des informations dont il est très difficile de démêler le vrai du faux. Dans un premier temps, on essaye puis, on n’y prête plus attention et pour finir, on en a ras le bol.
Par conséquent, le rythme du roman est foutu en l’air… au point que l’intrigue passe en second plan. Est-ce voulu ? A priori non, car durant les 100 dernières pages, l’intrigue est à nouveau le centre de l’attention et étrangement, emporte le lecteur qui meurt d’envie de savoir comment cette matière se terminera.
Finalement, on se demande si l’auteur, dans le souhait d’informer le lecteur, ne s’est pas perdu lui même dans les méandres de son roman.
Dommage, car le thème abordé est, par ailleurs, fort intéressant.
Bison d’Or.
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