“Depuis des siècles, le sable a tout englouti. À la surface, battu par les vents et harcelé par des dunes mouvantes, un nouveau monde essaie tant bien que mal de survivre. À sa tête, les plongeurs, une petite élite qui descend toujours plus profond à la recherche des artefacts de jadis, prisés comme autant de trésors. L’un de ces plongeurs s’apprête à partir à la recherche de Danvar, la cité mythique objet de tous les fantasmes. Pour espérer la trouver, Palmer sait qu’il lui faudra atteindre des profondeurs jamais encore explorées. Et si elle n’existe pas, sa combinaison de plongée sera son sarcophage.”
Hugh Howey a connu la célébrité avec “Silo” et une nouvelle fois les univers sous-terrains l’ont inspiré. Il nous renvoie à nouveau sous la surface de la planète depuis des siècles enfouie sous le sable. Dans cette dystopie, le sable remplace l’eau comme rempart infranchissable, obstacle à l’acquisition de trésors enfouis de cités disparues au fond de la masse.
Le roman est addictif et la couverture, magnifique, avec ce scaphandrier en posture messianique invite à y entrer, à ses risques et périls évidemment car ce monde futur n’a rien de bien enthousiasmant. N’étant point un grand fan de SF, je me suis laissé guider par un auteur qui a eu tendance à user néanmoins de beaucoup de rebondissements. Par ailleurs, les chapitres relativement courts ajoutent à une impression de roman un peu formaté et s’ils siéent parfaitement à un thriller de grande consommation, ils n’en feront pas non plus un roman forcément inoubliable. En fait, c’est plutôt la fusion de cinq novellas si on croit les médias anglo-saxons. Mais ne boudons pas notre plaisir, on ne s’ennuie pas une seconde, les descentes des plongeurs sont assez sidérantes et les claustrophobes connaîtront certainement bien des tourments .
Hugh Howey n’est pas un marchand de sable, loin de là, et les amoureux de ces mondes post-apocalyptiques devraient y trouver leur compte.
Wollanup.
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